La performance en triathlon est multifactorielle.
Afin d’atteindre son objectif de chrono en triathlon, il y a tout d’abord l’aspect physique. Un plan d’entraînement adapté à votre profil sportif va vous faire progresser et améliorer vos capacités physiologiques.
Par ailleurs, lors d’une compétition de triathlon, une des disciplines est largement dominante en termes de temps d’effort, il s’agit de la partie cycliste. Le cyclisme est avant tout un sport mécanique. De nombreuses optimisations sont possibles pour améliorer vos chronos.
Sommaire
Dans cet article nous aborderons les points suivants qui concernent la performance en triathlon
Partie 1 : L’importance de la partie cycliste
Partie 2 : Comment augmenter sa vitesse moyenne à vélo
l’importance de la partie cycliste
Le triathlon combine 3 disciplines à la suite et inclut 2 transitions plus ou moins longues en fonction des parcours.
En réalisant de façon approximative une répartition des temps passés par discipline sur des athlètes Élites sur format S et M, on obtient environ 16% du temps total sur la partie natation, 29% sur la partie pédestre et environ 54% sur la partie cycliste et 1% en transitions.
Le résultat est donc très éloigné d’une répartition 1/3 + 1/3 + 1/3 du temps total.
On peut rajouter que sur des épreuves au format L et XXL, la part du temps passée sur le vélo est encore plus importante (jusqu’à 60% du temps total sur des épreuves avec beaucoup de dénivelé)
Dans ce contexte, le cyclisme est donc la discipline qui aura le plus d’impact sur le chrono final, même si la course est réalisée avec drafting autorisé.
Le rôle du matériel
La natation et la course à pied sont des sports dans lesquels le matériel utilisé a un impact mineur sur la performance finale. On peut bien sûr évoquer les gains obtenus avec certaines combinaisons néoprènes ou encore le type de chaussure utilisé. Même si ces optimisations vous donneront un avantage non négligeable pour améliorer vos chronos, cela restera négligeable en comparaison avec les gains possibles du matériel sur la partie cycliste.
Le cyclisme est un sport mécanique, qui peut se pratiquer à des vitesses élevées en fonction de votre niveau.
Le cycliste va devoir lutter contre plusieurs freins à l’avancement :
la résistance aérodynamique + la résistance de roulement + la force de gravité.
A partir de 40km/h, la résistance aérodynamique représente environ 90% des résistances totales opposées à l’avancement.
Il en résulte que la position de cycliste sur sa machine ainsi que l’ensemble de son matériel et équipement vont grandement influer sur la vitesse de déplacement à une puissance donnée.
Nous allons lister ceci après quelques optimisations possibles par ordre d’importance.

«A partir de 40km/h, la résistance aérodynamique représente environ 90% des résistances totales opposées à l’avancement.
Comment augmenter sa vitesse à vélo
Bien se positionner
Le plus gros impact sur l’aérodynamisme est la position du cycliste sur son vélo. Il va être essentiel de chercher à réduire la surface frontale exposée et d’optimiser le passage du flux d’air. Le plus simple pour mesurer les différences est d’utiliser un outil de mesure du CDA ( coefficient de traînée aérodynamique) sur un vélodrome, pour voir quelle position est la plus efficiente. Dans un premier temps, réaliser un bike fitting de qualité auprès d’un professionnel vous coutera quelques centaines d’euros et aura un impact très important sur votre coefficient aéro.
Utiliser le bon matos
Le premier élément qui va influer de façon importante sur l’aérodynamisme est le casque de triathlon utilisé en fonction de la position de votre ensemble tête/dos.
En fonction du casque utilisé, les différences peuvent être significatives, de l’ordre de 10 à 20W pour la même vitesse.
Un deuxième élément qui va avoir une grande importance sur le flux d’air, est le placement des bidons sur le vélo et leur forme.
Plus les bidons seront fins et dans le prolongement du cadre, moins ils généreront de perturbation du flux.
Un troisième élément essentiel pour optimiser l’aérodynamisme est le combo roues/pneu/ pression.
Il est important d’utiliser des pneus de largeur similaire à la largeur extérieur de la jante utilisée pour améliorer l’aéro. De plus, la pression des pneus va jouer un rôle important dans la résistance au frottement, et utiliser la bonne pression est essentiel.
Le simulateur en ligne silca.cc vous permet d’avoir la bonne pression en fonction du type de matériel monté sur votre vélo.
Bichonnez votre mécanique
Ensuite, l’entretien de la transmission va influer fortement sur la résistance au frottement.
Une transmission peu ou pas entretenue peut vous faire perdre jusqu’à 10W, ce qui est conséquent dans une performance de plusieurs heures. Le meilleur traitement de la chaîne est de la waxer avec de la cire.

Le textile c’est cool et stylé mais aussi un axe d’optimisation
Enfin, le textile utilisé va avoir aussi un impact sur votre performance.
Le textile est plus aérodynamique que la peau. Par conséquent, il va être intéressant de se couvrir le corps le plus possible avec du textile aux propriétés aérodynamiques.
Vous aurez donc intérêt à privilégier les trifonctions avec des manches longues et des chaussettes hautes.
Vous l’aurez compris, l’ensemble de tous ces gains peuvent vous faire économiser des dizaines de Watts à une vitesse donnée. Il sera donc complémentaire à l’entrainement de réfléchir de façon poussée à son vélo.
Si vous souhaitez bénéficier du coaching MPA Endurance et de l’accompagnement sur la mise en place de ces optimations, franchissez le pas et contactez moi vite. Pierre-Adrien

Les valeurs MPA-Endurance

Empathie
Un entraineur se doit de considérer l’athlète dans son ensemble, car chaque personne est unique

Écoute
Le ressenti de l’athlète est essentiel pour progresser sereinement et en harmonie avec son corps

Partage
Ma mission, t’aider à progresser en te partageant mes connaissances acquises. Ton retour d’expérience sera utile à notre collaboration



Vous devez être connecté pour poster un commentaire.